Quelle serait la durée de vie du coronavirus à l’intérieur d’une voiture ?

Il n’est plus à démontrer que les particules d’air peuvent être des vecteurs de transmission de particules infectieuses virales de SARS-CoV-2. C’est d’ailleurs pour cela que le port de masque a été adopté. Sinon des virions peuvent se former dans l’air et y rester pendant un temps ? Ce qui représente un risque de contamination pour d’autres personnes saines.

Qu’en est-il de la possibilité d’avoir des particules infectieuses de SARS-COV-2 dans l’air de l’habitacle d’une voiture ?


Des chercheurs de l’université de Floride se sont intéressés à la question de la possibilité d’avoir des particules de coronavirus suspendus dans l’air de l’intérieur d’une voiture. C’est ainsi qu’une patiente qui avait été testée positive il y a deux jours a été choisie pour effectuer le test. Elle n’avait ni toux ni fièvre. Il lui a été donc demandé de conduire sa voiture en portant son masque et en maintenant les vitres fermées ainsi que la climatisation. Elle a effectué environ 15 minutes de conduite. Un système de récupération des particules de l’air de l’habitacle a été placé au niveau du rétroviseur central. Un technicien est venu récupérer le dispositif dans la voiture environ deux heures plus tard et l’a emmené au laboratoire. Les analyses des particules recueillies par le dispositif ont révélé la présence du SARS-COV-2 dans chacune des parties du dispositif. Les parties qui contenaient beaucoup plus la présence du SARS-COV-2 étaient celles qui sont destinées à capter les très fines particules d’air.

Ce qu’il faut retenir de l’expérience


Le passage de 15 minutes de la personne infectée dans sa voiture, celle-ci a laissé des virions de SARS-COV-2 dans l’air de l’habitacle de sa voiture. Et deux heures après ces particules étaient toujours présentes malgré que la personne infectée avait déjà quitté la voiture. Donc il faudra retenir que le SARS-COV-2 peut se transmettre par aérosol et l’air des transports en commun constitue un milieu qui héberge de potentiels virions de SARS-COV-2.