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C’est une malheureuse mésaventure pour la Banque postale française qui par le biais d’un agent de l’archivage a supprimé par inadvertance environ 30.000 dossiers de prêts. Découvrons ce qui s’est réellement passé.
Une erreur monumentale
C’est un vrai cauchemar qu’aucune institution financière ne souhaiterait vivre. Il s’agit là de la destruction de 30.000 dossiers de prêts immobiliers qui ont été perdus lors d’une opération d’archivage qui ne s’est pas bien passée. C’est un incident malheureux pour une structure financière causée par la confusion d’une entreprise prestataire de la Banque postale. C’était en outre des dossiers de prêts immobiliers. La société d’archivage aurait confondu le numéro des dossiers des crédits immobiliers déjà classés aux numéros des caisses où ces derniers étaient rangés. Ce qui veut dire qu’au lieu d’emporter 2.052 dossiers, la société d’archivage a plutôt emporté 2.052 cartons qui contiennent 30.527 dossiers. Il y a eu donc inversion dans la suppression desdits dossiers. C’est une situation bien embarrassante pour la banque postale qui ne dispose pas de copie numérique des dossiers perdus car s’il advient qu’un prêteur n’arrivait pas à payer sa dette, il va falloir que la Banque apporte une preuve en cas de contentieux ce qui sera dans le cas d’espèce bien difficile.
Une perte de documents moins dommageable
Interrogé, la Banque Postale confirme l’incident et apporte des précisions. Pour la banque les dossiers détruits comportent 80 à 90℅ des crédits qui ont déjà été remboursés. A en croire les propos de la banque postale à l’Agence France Presse (AFP) ‘’Cette défaillance d’un expert reconnu en matière d’archivage sur le secteur de la banque et de l’assurance n’aura aucun impact sur la protection des droits des clients de la Banque’’.
De potentielles défaillances à l’horizon
A la suite de cet incident, la Banque Postale risque gros. En effet, elle s’expose au risque de mauvais payeurs ne pas s’acquitter de leurs dettes ce qui va engendrer des défaillances au sein de la société. Le montant d’un probable préjudice n’est pas encore connu.